Alors que 85% des horaires SNCF vont être modifiés à partir du 11 décembre prochain, les usagers du Tours – Paris ne sont toujours pas convaincus par le cadencement.
En mode défense. La SNCF et RFF avaient sorti les boucliers et les argumentaires à gogo, ce lundi au Grand Hôtel de Tours, pour défendre le principe du cadencement. Ce fameux cadencement, source d’une future modification, au 11 décembre prochain, de 85% des horaires de trains…
L’objectif de cette révolution : augmenter le trafic fret-voyageurs, renforcer sa régularité et diminuer les retards. Les – nombreux – points négatifs, aux dires du président de l’association TGV Tours – Paris, David Charretier : plus de TGV entre midi et deux pour arriver à Paris en début d’après-midi ; un seul TGV au lieu de trois actuellement sur la tranche horaire 18h10 – 18h50 ; plus de train au départ de Paris en semaine après 20h38.
2. Une histoire de rentabilité
Les réponses communes de la SNCF (qui précise tout de même au passage par la voix de Laurence, Eymieu, sa directrice régionale, qu’elle se « contente » de « mettre en œuvre un projet décidé par l’Etat et piloté par RFF ») : « Le TGV du soir a été supprimé parce qu’il n’est pas rentable. À l’inverse des TER qui sont subventionnés dans le cadre de leur mission de service public, le Train à Grande Vitesse doit trouver sa rentabilité. Une étude est cependant en cours pour compenser la suppression de l’Intercité de 22h52. »
On en reparle le 11 décembre (source : Tours.maville.com).