Le financement de Tours-Bordeaux traîne en longueur, et la question même de la construction de la ligne pourrait se poser dans quelque temps.
Dures, dures, les négociations. Entre l’Etat et certaines collectivités, elles n’avancent plus beaucoup, concernant le financement de la LGV (Ligne à Grande Vitesse) Tours-Bordeaux. En Poitou-Charentes, on en est même au point mort. Ségolène Royal a répété récemment, en ce début de mois de mai 2011, qu’elle était prête à accorder un prêt à l’Etat. Et basta.
Et un de ces jours, la question de la construction même de la ligne pourrait se poser, si la stagnation l’emporte. A moins que le délai d’attente se planifie sur du long terme, laissant la place à d’autres, comme l’a laissé entendre Henri-Michel Comet, préfet des Midi-Pyrénées : « Si la mobilisation collective – Etat, collectivités locales, etc… – n’arrive pas à être suffisante sur l’ensemble du projet, il y a des projets, eux, qui sont prêts » (source : AFP).