C’est le groupement constitué par Vinci qui vient de remporter le contrat pharamineux de la Ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (SEA) dont un des principaux tronçons reliera Bordeaux à Paris, via Tours, en 2016.
Les groupes Eiffage et Bouygues étaient aussi dans les starting-blocks.
Mais c’est finalement Vinci, associé pour l’occasion à la Caisse des Dépôts et Axa, qui vient de rafler le contrat LGV Sud Europe Atlantique (SEA), un méga-projet ferroviaire devant assurer, dans le prolongement du réseau LGV Atlantique, la desserte du Sud Ouest (Poitou Charentes, Aquitaine et Midi Pyrénées) et ses connexions vers les grandes capitales nord européennes, à partir de 2016.
Le principal tronçon du nouveau réseau sera la liaison Paris-Bordeaux dont la durée du trajet, via Tours, sera réduite à deux heures, au lieu de trois aujourd’hui.
Concessionnaire de la ligne Tours-Bordeaux pendant 50 ans, Vinci sera chargé de la conception, du financement, de la construction puis de l’entretien des quelque 40 viaducs et 390 ponts que nécessite le projet LGV SEA sur ce trajet long de 300 kilomètres.
Selon Réseau Ferré de France, cette liaison devrait transporter de 19 à 20 millions de voyageurs par an.
En contrepartie de ses investissements, Vinci encaissera les recettes générées par les compagnies ferroviaires qui exploiteront la ligne.
La construction de la LGV SEA devrait s’effectuer en deux phases jusqu’à la mise en service de la ligne à partir de 2016. Le montant du contrat décroché par Vinci est estimé à sept milliards d’euros.