Pour la huitième fois de son histoire, la Grande Boucle, centenaire en 2013, passera par Tours. Cette étape en ligne se déroulera en semaine, un jeudi, le 11 juillet. Le peloton repartira le lendemain.
Tours, ville-étape. Dans les annales du Tour, c’est déjà arrivé sept fois. La dernière en date, c’était en 2005 (victoire au sprint de Tom Boonen). Ce sera donc aussi le cas en 2013. Mais cette édition aura un parfum particulier : la Grande Boucle fête en 2013 son centenaire (pas en âge mais en nombre d’éditions).
Le 11 juillet prochain, Tours sera au final d’une étape partie le matin même de Fougères, en Ille-et-Vilaine (218 kilomètres). Le lendemain, les coureurs s’élanceront de Tours pour rejoindre Saint-Amand-Montrond, dans le Cher (173 kilomètres).
La préfecture d’Indre-et-Loire sera donc la plaque tournante de deux longues étapes de plaine qui devrait ravir les sprinters.
Tour de France : un investissement de 140 000 €
Pour une ville, l’accueil d’un tel évènement a un coût : de l’ordre de 140 000 € (cumul des frais pour une arrivée et un départ) directement versées à la société organisatrice du Tour (ASO) qui établit le cahier des charges.
Mais les retombées économiques et médiatiques sont aussi considérables pour l’image de la Ville, ses commerçants, ses entreprises et ses hôteliers-restaurateurs. D’autant qu’en 2013, le Tour aura, on l’a dit, une forte charge symbolique. C’est la centième.
Pour marquer l’évènement, les organisateurs ont défini un parcours exceptionnel et jalonné de surprise : un départ en Corse (une première), un contre-la-montre au Mont Saint-Michel, une double ascension de l’Alpe d’Huez dans la même étape (le 18 juillet) et une arrivée au crépuscule sur les Champs Elysées, à Paris.