A Tours, le volume des transactions enregistré sur le marché des bureaux s’est littéralement effondré en 2009 (-37%). Le niveau de la reprise conditionnera la santé du marché en 2010 et la résorption des stocks. Pour l’instant, les prix baissent surtout dans l’ancien.
Comme partout ailleurs, les mauvaises conditions économiques ont beaucoup pesé sur le marché de l’immobilier d’entreprise tourangeau en 2009.
Le ralentissement général de l’activité s’est traduit par une baisse significative du volume de transaction (24 802 m², soit -37%), une chute d’autant plus brutale qu’elle a fait suite au niveau record de la demande commercialisée l’année précédente, en 2008.
« La demande exprimée par les entreprises a été orientée à la baisse, et certains utilisateurs ont ajourné, voire stoppé, leur projet de transfert dans l’attente de retrouver une meilleure visibilité » analyse Cyril Rabusseau, chargé d’études à L’Observatoire de l’Economie et des Territoires de Touraine, cependant, le niveau de commercialisation observé en 2009 est supérieur à ceux enregistrés avant 2004 et se révèle, finalement, plus élevé que ce que l’on aurait pu craindre. Si l’on ajoute à cela les 10 890 m² relatifs aux opérations en comptes propres recensés pour l’année 2009, on aboutit à un marché tertiaire qui s’élève à environ 35 700 m² ».De façon automatique, le faible niveau de la demande et la mise sur le marché de programmes immobiliers ont conduit à une hausse importante du stock de bureaux inoccupés sur l’ensemble de l’agglomération, même si l’offre en neuf s’est réduit à la fin de l’année dernière (9 583 m²) par rapport à 2008.
En revanche le marché de seconde main, en forte hausse, affiche une surface disponible totale de 55 544 m², ce qui provoque une chute des prix.
Par ailleurs, les chutes d’activités enregistrées par les secteurs industriels et du bâtiment ont généré, sur un an, une baisse record du volume des transactions de locaux d’activités et entrepôts (-46%, 28 000 m² placés).